17 novembre 2009

La Vie Est Semblable A La Mer - Chapitre I

La vie est semblable à la mer ;
Sa forme change mais le fond reste le même.

C’est face à elle que je médite, quelques grammes d’alcool dans le sang
Une oreille qui siffle et des yeux froissé par l’abus de lieux dansants

De ma poignée d’amis, j’étais le petit pouce
Un peu à l’écart mais des pierres nous liait
Petits cailloux qui, ensembles, forment un rocher.
Je l’ai fuit un peu pour t’avoir à mes trousses.

Que fais-je faire de toi, petite Sarah ?
Une vague ou l’eau ?
Une étoile ou la voûte céleste ?
Tu m’as vu dans un miroir, dans ce monde à l’envers.
Je l’ai un peu brisée pour qu’on est sept ans de malheur.
Parce que le bonheur, si je l’ai, mais sans toi,
A quoi ça sert ?
Parce que, ce que tu sais, je le suis, mais
Seulement dans mes vers.

Une vague de plus, la mer s’agite. La nuit brille trop, milliers d’étoiles,
Qui ne filent pas, sache le, ton histoire n’efface pas les anciennes,
C’est juste qu’elle se trouve là où mon livre est ouvert. Et pour une fois,
J’aimerais le lire entre les lignes pour y voir les abysses, les miennes,
Et non plus ces remous qui me hantent, c’était ma faute, je leur donnais du sel.

La vie est semblable à la mer ;
Sa forme change mais le fond reste le même.

Il y a quelqu’un en moins qui ne demande qu’à sortir,
Qui m’importune parfois et me forces à t’écrire
Des phrases étranges.
Des vérités qui me dérangent.
Je le déteste comme je l’adore, paradoxe oblige.
C’est un fou sensé qui dit que la raison n’est que pour les dérangés
Puisque la vie reste un mystère, qui sommes nous pour y mettre du concret ?
Et quittes à ne pas finir austère, l’avenir, c’est juste l’instant d’après.

Aurais-tu le coup de pied pour retourner l’iceberg si commun à l’air libre.
Si tu là, petite Sarah, si tu là, ce coup de pied, vas y frappe et tue le !
L’homme civilisé, le chômeur aguerri, l’homme en cravate, l’Horrible !
Envoie moi sur les toits pour y faire l’amour, vas-y ouvre moi ta bulle
Et laisse ta folie jouer avec, réveille moi le matin quand je n’ai pas dormi ;
Emmène moi là ou je n’ai pas envie, mouille mon visage quand il est trop sec.

Petite Sarah, dis moi qui je suis…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire