Ce matin, je marchais tête baissée
Quand un oiseau s’est posé sur le sol.
Je lui ai dit : « pousse toi je suis pressé »
Il n’a pas bougé,
Alors je l’ai chassé.
Le suivant du regard, j’ai du lever ma tête,
Et vis qu’il se posait, sur une branche sans feuille
Et vis qu’il existait, ailleurs que sur mon seuil
Un monde au delà du mien,
Au delà du mal-être.
Je fixai des yeux l’oiseau comme pour un ami
Et sans savoir pourquoi, je lui ai dit merci.
Et il me regardait, comme si j’étais son frère.
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celui la, il me parle bien...
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